[2023] AIGLE : Gestion du risque de collision aviaire dans les aéroports grâce à l'identification et la cartographie automatique du risque
Aujourd’hui, le risque animalier sur les plateformes des aéroports sont évalués et traités essentiellement manuellement. Parfois des capteurs, en particulier des radars sont utilisés plus ou moins systématiquement comme à l’aéroport de Frankfort, Allemagne.
Depuis quelques années, les réseaux de caméras de surveillance sont de plus en plus présents sur les aérodromes par exemple pour détecter les objets étrangers. En parallèle, ces dernières années ont vu le développement de nouvelles méthodes de détection et de reconnaissance des objets dans les images fondées sur les techniques d’apprentissage profond. Ces méthodes par apprentissage peuvent être étendues avec une étape de réapprentissage à la détection et à la reconnaissance des animaux. Cela ouvre la possibilité de substituer certaines étapes actuellement réalisées de façon manuelle par des étapes informatisées, lors de l’évaluation et du traitement du risque animalier des aérodromes, qui peuvent apporter un certain nombre d’avantages en termes d’amélioration de la sécurité et de diminution des coûts. Ces méthodes d’identifications automatiques peuvent notamment être couplées à des modèles statistiques d’écologie permettant d’interpoler le risque de présence de la faune au-delà du seul périmètre de captation des appareils de surveillance.
Fort de l’expérience d’une collaboration réalisée en 2020-2021, dans le projet exploratoire OCAPI financé par la FEREC pour développer une méthode de cartographie du risque de collision entre la grande faune sauvage (grands mammifères principalement) et les véhicules terrestres, l’Université Gustave Eiffel et TerrOïko envisagent de poursuivre ces travaux dans le contexte plus complexe et bien moins connu dans la littérature scientifique de la gestion du risque de collision entre la faune aviaire et les véhicules aériens.
Financement :
ANR France Stratégie
Partenaires :
UGE (J.-P. Tarel),
TerrOïko (S. Moulherat) et Minuartia (C. Rosell et F. Navas)
Responsable(s) scientifique(s)
Sylvain- Moulherat
- TerrOïko